AMICALE D'AEROPORTS DE PARIS

D'HIER A AUJOURD'HUI

Sa raison d'être

Février 1971 : Aéroport de Paris (dont le nom s'écrit encore au singulier) inaugure l'aérogare d'Orly-Ouest et fête ses 25 ans !

L'occasion comme le soulignera André Decelle, Président du Conseil d'Administration, de rendre hommage à celles et ceux qui, en 1945 et 1946, ont participé aux débuts de l'Etablissement Public. Ils sont près de 300 dans ce cas.

Pour ce faire, Aéroport de Paris va les emmener à Rome durant trois jours avec leurs conjoints. Il faudra affréter trois boeing 707 et on étalera les départs sur deux semaines pour ne pas désorganiser le fonctionnement de l'entreprise. Louis Couhé, Président fondateur d'Aéroport de Paris, qui participe à l'un de ces voyages va être à l'origine d'une idée qui mettra trois ans à voir le jour : Puisqu'il n'est pas envisageable de répéter chaque année ce geste, pourquoi ne pas marquer par un symbole, la reconnaissance de l'établissement aux personnels qui, à leur tour, atteindront ces 25 ans d'ancienneté ?

Gilbert Dreyfus, nouveau Directeur général, donne non seulement son accord pour la remise d'un insigne spécifique mais il suggère de rassembler toutes celles et ceux qui rentreraient à l'avenir dans ce cadre d'ancienneté au sein d'une Amicale dont il voit un intérêt, tant pour les personnels que pour Aéroport de Paris, en termes d'expériences et de transmission du savoir-faire.

L'idée est lancée et c'est à Jean Roudier qui fut le premier ingénieur à pénétrer sur le terrain d'Orly au départ des troupes allemandes que cette mission va être confiée.

Pour séduisante qu'elle soit, il lui faudra beaucoup de diplomatie pour vaincre certaines réticences dont celles du jeune Comité d'Entreprise.

Pour vaincre ces réticences, Jean Roudier va introduire les notions d'adhésion et de facultatif qui permettront de ne pas interférer avec le droit de tout salarié de bénéficier des oeuvres du Comité d'Entreprise.

 

Les débuts

 

Un bureau provisoire se réunit à Raspail en décembre 1973 autour de Gilbert Dreyfus, le Directeur général.

Y participent, messieurs Louis Couhé, Président fondateur d’Aéroport de Paris, Jean Roudier, Ingénieur en Chef, Jacqueline Touboul, Cadre représentant le Directeur du Personnel, Constant Leroy, Claude Barroux et Louis Thouzery. Le Directeur général officialise la création de l'Amicale et annonce lui donner les moyens de fonctionner en la dotant de locaux et d'une subvention.

Le 26 mai, 1974, la création de l'Amicale parait au Journal Officiel de la République Française mais il faudra attendre 1975 pour que l'Amicale organise ses premières activités qui consisteront, cette année-là, en une sortie d'une journée à Reims et en un dîner dansant.

L'Amicale est sur les rails et, dès les années suivantes, le nombre d'adhérents ne cessera d'augmenter. A tel point que la salle du Conseil d'Administration d'Aéroport de Paris à Raspail va vite s'avérer trop petite pour les assemblées générales.

Les dirigeants de l'établissement public changent mais ils ont toujours maintenu l'existence des liens qui unissent l'Amicale à l'établissement. Cela se traduit quelque fois par le rappel de certains anciens pour des formations ponctuelles à de nouveaux embauchés renforçant, par là-même, le lien intergénérationnel voulu par Gilbert Dreyfus et Louis Couhé.

Les activités se sont multipliées constituant autant de lieux de rencontre et d'échanges entre anciens et nouveaux.

 

L'histoire continue

En février 1984, Georges Roy succède à Jean Roudier à la présidence de l'Amicale. 

Charles Ménard le remplacera en 1998, puis Jacques Demessine sera élu en 1999, Corinne Lauretta en 2007, Henry de Lambertye en 2015 et Catherine Heurtebise le 1er février 2020.

Peu à peu l'Amicale multiplie ses activités.

Aux sorties d'une journée, elle ajoute des voyages de trois jours, puis de six, et parfois de dix ou douze jours. C'est ainsi qu'après toutes les régions françaises, la Belgique, la Hollande, le Luxembourg, l'Angleterre, ont été à son programme. 

En 2009, comme un retour aux sources, elle retournera à Rome emmenant une centaine de ses adhérents !

Depuis, il y a eu l'Egypte, la Norvège, la Russie, la Croatie (2015), l'Ecosse (2016), l'Espagne (2017) et, une croisière sur le Danube et le Vietnam (2018), l'Afrique du Sud et les Lacs Italiens (2019) .

Dans le même temps des voyages courts l'ont vue se rendre en Bretagne, en Normandie, en Baie de Somme, dans le Berry et le Sancerrois, au Puy du Fou (2017), sur les champs de batailles de l'Artois (2018) et en Sologne (2019).

 

L'imprévisible

 

Qui aurait pu prévoir ce qu'allaient être ces années 2020 et 2021 ?

Contrainte, par suite de la pandémie liée à la covid19, d'annuler tous ses voyages, à l'exception de celui vers l'Egypte qui aura bien eu lieu et sera rentré, par miracle, quelques minutes seulement avant le premier confinement et la fermeture des frontières.  Il en a été de même pour 2021 année pour laquelle la tenue de l'assemblée générale n'a même pas pu se faire en présntiel ! 

Les voyages reportés de 2020, le premier vers la Pologne, le second, vers le Sultanat d'Oman, ont donc été finalement annulés.

 

Après qu'une Assemblée générale ait pu se tenir à la mi-mai 2022, l'Amicale a pu reprendre ses voyages retournant en Croatie, sur le Cordéa comme en 2015, pour deux croisières d'une semaine vers les iles du Nord.

 

Pour 2023, c'est le Portugal et le Douro qui sont au programme grâce au travail de la nouvelle équipe du Bureau 

 

Une activité nouvelle  

 

Parallèlement, et avec l'aide de François Rubichon, Directeur général délégué et de Gonzalve de Cordoue, Directeur des Ressources Humaines, l'Amicale se lance dans un travail qui durera 6 ans à savoir l'écriture d'un mémoire racontant l'histoire de l'Etablissement public à travers les femmes et les hommes qui l'ont façonné. Un travail de fourmi, plus d'une centaine d'interviews pour aboutir à la sortie en novembre 2012 du livre "AEROPORT DE PARIS, UNE AVENTURE HUMAINE, Mémoire d'Avenir", un livre édité par Aéroports de Paris, publié en 8000 exemplaires et toujours disponible sur simple demande auprès de l'Amicale.

 

C'est cette même année 2012, qu'Aéroports de Paris signe une convention avec l'Amicale lui confiant l'inventaire des éléments du Patrimoine historique de l'entreprise, le maintien et la conservation de ces éléments en vue de leur protection et de la mise à disposition de l'entreprise. Cette mission est, aujoursd'hui, assurée par une vingtaine d'adhérents de l'Amicale au sein d'une section dénommée "Mission Patrimoine" . LA MISSION PATRIMOINE

 

D'autres brochures verront le jour retraçant l'histoire du Bourget, la vie de Désiré Lucca (premier pilote à s'être posé au Bourget) ou celle de Louis Couhé (Président fondateur d'Aéroport de Paris).

 

En 2018, et avec l'aide des services de Groupe ADP, la Mission Patrimoine de l'Amicale sortira deux nouvelles brochures à l'occasion des 100 ans du terrain d'Orly : "Genèse de l'Aérodrome" et "Création du camp d'Orly par l'armée Américaine." (L'Amicale éditant un timbre à l'effigie du sergent-major  Eli Baxter Spring, mécanicien de l'Air Service de l'armée américaine dont l'unité prendra possession du terrain d'Orly le 31 mars 1918, y jetant les bases d'un premier aérodrome).

 

Sur l'initiative de l'Amicale, le nom de Gilbert Dreyfus sera donné à une rue de la commune de Mauregard et celui de Louis Couhé à une rue de Tremblay-en-France, rues toutes deux situées sur l'emprise de l'aéroport Charles De Gaulle, tandis que celui de  Désiré Lucca sera donné à une rue située sur l'aéroport du Bourget.

 

Date de dernière mise à jour : 31/08/2022